La nomenclature est un ensemble de règles qui permettent de trouver via une méthode donnée le nom de certaines choses. En chimie, on utilise la nomenclature pour identifier correctement des molécules. Ce sont des règles qui non seulement nous permettent de nommer des composés en décrivant leur structure, mais aussi de retrouver la structure d’un composé uniquement à partir de son nom.
Avec le temps et l’évolution de la chimie à travers les âges, plusieurs systèmes de nomenclature ont vu le jour, plus ou moins adaptés selon les époques et les besoins. Dans le cadre de ce projet nous nous concentrerons sur celui actuellement en vigueur. Il s’agit de celui proposé par l’IUPAC (International Union of Pure and Applied Chemistry). Il a l’avantage d’être simple et peu contraignant.
Il existe plusieurs types de liaisons :
En conclusion, la liaison ionique s’opère entre un métal et un non métal si la différence d’électronégativité est supérieure à 1.7. La liaison convalente s’opère lorsque la différence d’électronégativité entre deux non métaux est inférieure à 1.7. La liaison métallique s’opère entre deux métaux.
Les composés ioniques binaires sont des molécules qui sont composées de ions de charge positive que l’on nomme « cation », et de ions de charge négative, nommés « anion ». Par convention, lorsque l’on écrit une formule chimique, le cation précède toujours l’anion.
Il existe deux types de composés ioniques binaires : les composés de type I, qui sont constitués d’anions dont la charge ne change jamais, et les composés de type II qui eux sont formés d’ions dont la charge peut varier selon le type d’ion auquel il est associé dans la molécule. Les composés de type II peuvent être formés d’ions polyatomiques où ils peuvent prendrent plusieurs degrés d’oxydation. Nous distinguons donc deux catégories :
Exemples de formation des noms de composés ioniques binaires de type I :
Exemple pour le chlore (Cl-) :
Nous prenons sa racine : chlore, puis nous le complémentons du suffixe « -ure » ce qui formera : chlorure.
Autres exemples :
Le nom du cation (+) monoatomique reste tel quel. Exemple pour le sodium (Na+) : Sodium.
Comme mentionné plus haut, les composés de type II peuvent être formés d’ions polyatomiques où ils peuvent prendrent plusieurs degrés d’oxydation (différentes charges)
Exemples avec le fer qui est un métal de transition : FeCl2 et FeCl3 :
Les règles d’écritures de formule restent les mêmes que les règles de type I. La seule différence d’écriture est qu’il faut préciser à la fin de la forme moléculaire, la charge du cation en chiffre romain.
Exemples avec FeCl2 et FeCl3 :
Les composés ioniques polyatomiques sont formés d’anions, sauf pour l’ammonium (NH4+), pour lesquels on a donné des noms spécifiques :
Un composé covalent est formé d’atomes distincts. Il est normalement composé de deux non-métaux. La plupart sont ainsi des composés de type binaire. Les règles pour ceux-ci sont :
Il faut tenir compte que le préfixe mono- n’est pas utilisé pour désigner le premier élément.
Exemple : CO se nomme monoxyde de carbone et non monoxyde de monocarbone.
Exemples de composés covalents
Pour des raisons de prononciation, il est préférable de laisser tomber la dernière lettre du préfixe lorsque l’élément commence par une voyelle. Exemple avec N2O4 : appelé tétroxyde de diazote et non tétraoxyde de diazote.
Un acide est une substance qui, une fois dissoute dans l’eau, libère des ions hydrogène (H+). La formule, pour un acide inorganique, commence toujours par un « H » puisque les règles de nomenclature inorganique veulent que le nom commence par « acide ».
Si l’anion qui constitue l’acide ne contient pas d’oxygène, l’acide se forme avec le suffixe « hydrique ». Ce type d’acide est nommé hydracide.
Exemples d’hydracides :
Si l’anion qui constitue l’acide contient de l’oxygène, on formera le nom de l’acide avec le suffixe « ique » ou « eux ».
On utilise le suffixe « ique » (ou parfois « rique ») lorsque l’anion se termine par « ate », alors que l’on utilise le suffixe « eux » quand l’anion se termine par « ite ». Ce type d’acide est nommé : oxoacide ou oxacide.
Exemples d’oxanions :
Exemples d’oxacides :
En conclusion, la question à se poser est : Y a-t-il de l’oxygène dans l’anion ?
Non : Acide + racine de l’anion + suffixe « hydrique »
Oui : vérifier la fin du nom de l’anion :